Ressources et guides d’identification des Rhopalocères d’Auvergne

L’Auvergne compte tout d’abord plus d’une centaine d’espèces de papillons différentes. Cet article propose ainsi d’en dresser un rapide inventaire, avec à l’appui des ressources et guides d’identification. L’objectif est donc de bâtir à partir de cette liste de référence une page de ressources pour l’observation in situ. Notons que des ouvrages papier de vulgarisation apporteront de précieux conseils supplémentaires d’identification.

La classification retenue selon la taxonomie de Lafranchis (2000) est encore utilisée comme référence sur le terrain. De même les listes d’espèces retenues proviennent des sites Faune-Auvergne et de l’atlas des Papillons du Puy-de-Dôme (Bachelard & Fournier, 2008). En raison du réchauffement climatique et des bouleversements des habitats, cette liste est donc susceptible de changer au cours du temps.

Chiffre - papillons auvergne
Chiffre (Fabriciana niobe). Crédits photographiques : Guillaume Calu

Un peu d’Histoire entomologique

L’Auvergne est une terre de naturalistes depuis que le Comte de Montlosier publia, en 1789, son fameux traité de volcanologie. Les premiers lépidoptéristes français marquent les annales des sociétés entomologiques dès les années 1850. Au cours de ce lointain été, deux grands naturalistes, Belier de la Chavignerie et Antoine Guillemot, publient un premier article intitulé « Observations sur les Lépidoptères d’Auvergne« . Guillemot publia également un Catalogue des papillons du Puy de Dôme en 1857. Ce document demeure encore aujourd’hui une référence en la matière.

A cette époque, l’Auvergne a des airs de « far-west » dans les Terres du Milieu. Nos courageux savants partent en calèches ou à cheval pour des expéditions les menant en forêt de Randan, dans la chaîne des Puys, ou encore jusqu’aux monts Dore. A ce titre, le célèbre naturaliste Henri Lecoq lance lors de la session extraordinaire de la Société Entomologique de France à Clermont-Ferrand, en 1859, un certain nombre d’excursions restées célèbres.

Il faut mieux alors parler d’expédition, si ce n’est d’aventure ! Au Puy de Pariou, il faut rassurer les savants craintifs d’une nouvelle éruption volcanique. Allons bon, heureusement que la Société de Géologie avaient démontré le contraire peu de temps avant, en organisant un repas au fond du cratère ! Les monts Dores sont ralliés en huit heures depuis Clermont-Ferrand, ne vous plaignez plus jamais des ralentissements estivaux… Autre pionnier célèbre, Maurice Sand (fils de Georges Sand) publie en 1879 un second Catalogue de l’Auvergne et du Berry. La passion et la ténacité de ces lépidoptéristes en pleine époque romantique laisse encore aujourd’hui rêveur. Même si certaines données manquent parfois de rigueur naturaliste.

Papillons Maurice Sand
Extrait du « Monde des Papillons » (1867) de Maurice Sand

De l’ère moderne jusqu’aux Atlas numériques

L’âge des pionniers laisse peu à peu la place aux scientifiques. Des noms comme Dufour (1928) et son manuscrit dédié aux Zygènes d’Auvergne, Blanchard et sa découverte du Cuivré de la bistorte (années 30), Hubert de Lesse et ses excursions dans les Monts Dore (1947-1952), mais encore Rougeot dans le Forez, Ginibre sur les coteaux de Limagne, ou bien Anglard, pionnier de l’emploi du groupe électrogène pour les Hétérocères …

La fin du XXème siècle marque la publication d’un nouveau Catalogue des Lépidoptères du Puy-de-Dôme en 1971-1975 par Jeacques Beaulaton. Une réactualisation vient en 1997 dans la revue Arvernsis. Puis, l’avènement des réseaux Internet et des sciences participatives révolutionne l’entomologie du XXième siècle. En 2008, Philippe Bachelard et François Fournier publier l’Atlas écologique des Rhopalocères et Zygènes pour le Puy-de-Dôme. Cet ouvrage de synthèse marque alors son époque par l’emploi de logiciels de SIG pour sa réalisation.

Grâce aux portails web comme l’outil Visionature, le nombre de données enregistrées connaît désormais une hausse exponentielle. Le portail Faune-Auvergne rassemble ainsi la plupart des données auvergnates, émises par des amateurs éclairés comme par des professionnels. Ainsi, le lépidoptériste s’est transformé de l’aventurier romantique du XIXème siècle en écologue géo-informaticien du XXIème siècle. Les temps changent, mais la passion demeure transmise, génération après génération.

Faune-auvergne
Page d’accueil du portail Faune-Auvergne (2020)

Hesperiidae

Famille assez délicate à identifier, à l’exception de quelques espèces très communes. L’Auvergne compte ainsi trois sous-familles et vingt espèces différentes. Enfin la détermination des espèces est rendue facilitée par le document « Fiche d’identification de la famille des Hespéridés en Auvergne » (Peyrache, 2016) téléchargeable sur Faune-Auvergne.

Pyrginae
  • Hespérie du Faux buis (Plain-chant) (Pyrgus alveus)
  • Hespérie des Potentilles (Pyrgus armoricanus)
  • Hespérie du Carthame (Pyrgus carthami)
  • Hespérie de Rambur (Pyrgus cirsii)
  • Hespérie de la mauve (Pyrgus malvae)
  • Hespérie faux-tacheté (H. de l’aigremoine) (Pyrgus malvoides)
  • Hespérie de la Malope (Pyrgus onopordi)
  • Hespérie de l’alchémille (Pyrgus serratulae)
  • Hespérie de la sanguisorbe (Spialia sertorius)
  • Hespérie de l’alcée (Grisette) (Carcharodus alceae)
  • Hespérie du marrube (Carcharodus floccifera)
  • Hespérie de l’épiaire (Carcharodus lavatherae)
  • Point-de-Hongrie (Erynnis tages)
Heteropterinae
  • Hespérie échiquier (Echiquier) (Carterocephalus palaemon)
  • Miroir (Heteropterus morpheus)
Hesperiinae
  • Comma (Hesperia comma)
  • Hespérie du chiendent (Thymelicus acteon)
  • Hespérie du dactyle (Thymelicus lineola)
  • Hespérie de la houque (Thymelicus sylvestris)
  • Sylvaine (Ochlodes sylvanus)

Papilionidae

Cette famille de papillons facile à déterminer, elle compte en effet seulement une sous-famille et quatre espèces présentes en Auvergne. Cependant, il est possible que d’autres espèces remontent de Méditerranée avec le changement climatique.

L’Apollon et le Semi-Apollon sont tout d’abord des espèces de montagnardes, dont les stations sont limitées (Sancy, chaîne des Puys …). Tandis que le Machaon et le Flambé sont des espèces communes et assez cosmopolites.

Papilioninae
  • Apollon (Parnassius apollo)
  • Semi-Apollon (Driopa mnemosyne)
  • Machaon (Papilio machaon)
  • Flambé (Iphiclides podalirius)
Flambé
Flambé (Iphiclides podalirius). Crédits photographiques : Guillaume Calu

Pieridae

L’Auvergne compte ainsi trois sous-familles et quatorze espèces. Ces papillons peuvent être aussi très communs. En effet, le Citron ou les Piérides sont parmi les plus faciles à observer. Mais leur identification peut s’avérer bien délicate ! C’est pourquoi une fiche terrain est téléchargeable sur le blog.

Par ailleurs, rien ne vaut une photographie ou une capture de l’individu pour correctement identifier les espèces délicates (cas de la Piéride de l’ibéride). Enfin, l’altitude peut jouer en faveur d’une identification rapide par habitat, comme pour les deux membres de la sous-famille des Dismorphiinae.

Dismorphiinae
  • Piéride de la moutarde (Leptidea sinapis)
  • Piéride de Réal (Leptidea reali)

Le meilleur critère reste cependant l’habitat. En effet, les deux espèces se répartissent selon l’altitude. La Piéride de la moutarde est ainsi présente jusqu’à 1100 mètres, tandis que la Piéride de Réal est plutôt montagnarde. Notez cependant que ce critère n’est pas absolu, notamment pour les zones de sympatrie.

Coliadinae
  • Fluoré (Colias alfacariensis)
  • Souci (Colias crocea)
  • Soufré (Colias hyale)
  • Citron de Provence (Gonepteryx cleopatra)
  • Citron (Gonepteryx rhamni)

Cette sous-famille est tout d’abord parmi les plus complexes à identifier. Ceci est en effet dû au genre Colias sp. Pour identifier correctement les Fluorés des Soufrés, il faut ainsi s’armer de prudence. Un guide descriptif est également disponible sur sur Faune-Auvergne. Il propose ainsi de déterminer les chenilles, bien plus faciles que les imagos !

Pierinae
  • Aurore (Anthocharis cardamines)
  • Marbré de Cramer (Euvhloe crameri)
  • Marbré-de-vert (Pontia daplice)
  • Gazé (Aporia crataegi)
  • Piéride du chou (Pieris brassicae)
  • Piéride de l’ibéride (Pieris mannii)
  • Piéride du navet (Pieris napi)
  • Piéride de la rave (Pieris rapae)

Mis à part l’Aurore et le Gazé, cette sous-famille présente quelques difficultés d’identification. En effet, les Piérides demandent un examen attentif des apex. En outre, les deux Marbrés nécessitent d’observer plus précisément le point discoïdal. Il peut donc s’avérer délicat de les identifier sur le terrain.

Les Piérides peuvent également se révéler complexes à déterminer. Les naturalistes d’Aquitaine ont ainsi publié un guide d’identification pratique. Disponible en ligne, il permet de lever l’ambiguïté entre ces espèces. Je vous propose également une autre clé de détermination pour l’Auvergne ci-dessous :

Lycaenidae

Famille assez bien représentée avec trois sous-familles et 39 espèces, les Lycaenidés peuvent cependant poser de sérieux problèmes d’identification. Seule la Lucine, unique membre auvergnat des Riodininae, échappe à ce casse-tête.

Enfin, le site Faune-Auvergne propose un guide très complet d’identification des Polyommatinae, les fameux petits papillons bleus ! C’est de loin le groupe le plus difficile des Lycaenidés. Aussi un peu de pratique est nécessaire pour parvenir à les maîtriser. Dans certains cas, la capture et l’identification de critères morphologiques précis sont donc obligatoires ! Enfin, n’oublions pas le cas des deux écotypes Azuré des mouillères / Azuré de la croisette qui demanderont par prudence d’examiner les pontes sur leurs plantes-hôtes respectives.

Riodininae
  • Lucine (Hamearis lucina)
Lycaeninae
  • Argus vert (Callophrys rubi)
  • Thécla du bouleau (Thecla betulae)
  • Thécla du chêne (Favonius quercus)
  • Thécla de l’amarel (Satyrium acaciae)
  • Thécla de l’yeuse (Satyrium ilicis)
  • Thécla de l’orme (Satyrium w-album)
  • Thécla du prunier (Satyrium pruni)
  • Thécla du prunelier (des nerpruns) (Satyrium spini)
  • Cuivré de la bistorte (Lycaena helle)
  • Cuivré commun (Lycaena phlaeas)
  • Cuivré fuligineux (Lycaena tityrus)
  • Cuivré de la verge d’or (Lycaena virgaureae)
  • Cuivré mauvin (C. flamboyant) (Lycaena alciphron)
  • Cuivré des marais (Lycaena dispar)
  • Cuivré écarlate (Lycaena hippothoe)

Parmi les Lycaeninae, deux grands ensembles se distinguent. Tout d’abord les Thécla (avec l’Argus vert). Ensuite les Cuivrés aux habitats multiples. Dans les deux cas, l’identification peut devenir assez aisée grâce à l’emploi des fiches spécifiques. Pour les télécharger, vous pouvez donc cliquer sur les liens ci-dessous.

Cuivré de la verge d'or
Cuivré de la verge d’or (Lycaena virgaureae). Crédits photographiques : Guillaume Calu
Polyommatinae
  • Argus (Azuré) bleu céleste (Lysandra bellargus)
  • Argus de la sanguinaire (Eumedonia eumedon)
  • Argus frêle (Cupido minimus)
  • Azuré commun (Polyommatus icarus)
  • Azuré de Chapman (A. de l’esparcette) (Polyommatus thersites)
  • Azuré de Lang (A. de la luzerne) (Leptotes pirithous)
  • Azuré de la croisette (Phengaris alcon écotype rebeli)
  • Azuré de la faucille (Cupido alcetas)
  • Azuré des coronilles (Plebejus argyrognomon)
  • Azuré des cytises (Glaucopsyche alexis)
  • Azuré des mouillères (Phengaris alcon écotype alcon)
  • Azuré des nerpruns (Celastrina argiolus)
  • Azuré des orpins (Scolitantides orion)
  • Azuré du serpolet (Phengaris arion)
  • Azuré du thym (A. de la sarriette) (Pseudophilotes baton)
  • Azuré du trèfle (Cupido argiades)
  • Azuré Osiris (A. de la chevrette) (Cupido osiris)
  • Azuré porte-queue (Lampides boeticus)
  • Bleu-nacré (Argus bleu-nacré) (Lysandra coridon)
  • Brun des pélargoniums (Cacyreus marshalli)
  • Collier de corail (Aricia agestis)
  • Demi-Argus (Cyaniris semiargus)
  • Moyen Argus (Azuré du genêt) (Plebejus idas)
  • Petit Argus (Azuré de l’ajonc) (Plebejus argus)

Comme évoqué précédemment, le site Faune-Auvergne propose un guide très complet d’identification des Polyommatinae. Ce document peut en effet se révéler des plus précieux lors de vos observations de papillons d’Auvergne.

Nymphalidae

Grande famille de papillons d’Auvergne, elle comprend aussi bien des espèces classiques que des groupes plus difficiles. Voici donc quelques conseils et liens pour mieux les identifier.

Apaturinae
  • Petit Mars changeant (Apatura ilia)
  • Grand Mars changeant (Apatura iris)

Cette sous-famille n’est tout d’abord pas très difficile à déterminer. Ces papillons présentent en effet de fameux reflets violets de leurs écailles selon l’orientation de la lumière. Leur période de vol est également calée sur le mois de juillet. Pour trouver de beaux spécimens, il suffit alors de rechercher leurs arbres-hôtes. Le Grand Mars changeant apprécie ainsi le Saule marsault. Le Petit Mars changeant pond sur les feuilles de Peuplier tremble, Peuplier noir et Saule marsault.

Quelques caractéristiques permettent aussi de les différencier. Le Grand Mars changeant a ainsi une ocelle orange et noire sur le recto des ailes postérieures. Ensuite, le Petit Mars changeant possède deux ocelles, une sur le recto de chaque aile. Cependant, le Grand Mars changeant présente une ocelle sur le verso de l’aile antérieure. Le dessous de l’aile postérieure est également très contrasté avec une large flamme blanche.

Enfin, le Petit Mars changeant présente deux formes en Auvergne. La forme ilia (nominale) est moins fréquente, tandis que la forme violet-fauve clytie est plus répandue. Il faut donc être prudent lors de l’observation de ces magnifiques Apaturinae. Pour plus de détails, vous pouvez aussi consulter cette page du site internet Biodiversité en Wallonie.

Satyrinae
  • Céphale (Coenonympha arcania)
  • Satyrion (Coenonympha gardetta)
  • Fadet commun (Coenonympha pamphilus)
  • Amaryllis (Pyronia tithonus)
  • Tristan (Aphantopus hyperantus)
  • Myrtil (Maniola jurtina)
  • Tircis (Pararge aegeria)
  • Mégère (Satyre) (Lasiommata megera)
  • Némusien (Ariane) (Lasiommata maera)
  • Moiré blanc-fascié (Erebia ligea)
  • Moiré frange-pie (Erebia euryale)
  • Moiré variable (Erebia manto)
  • Moiré de la canche (Erebia epiphron)
  • Moiré sylvicole (Erebia aethiops)
  • Moiré lustré (Erebia cassioides)
  • Moiré automnal (Erebia neoridas)
  • Moiré des luzules (Erebia oeme)
  • Moiré des fétuques (Erebia meolans)
  • Demi-deuil (Melanargia galathea)
  • Grand Nègre des bois (Minois dryas)
  • Hermite (Chazara briseis)
  • Petite Coronide (Satyrus actaea)
  • Faune (Hipparchia statilinus)
  • Agreste (Hipparchia semele)
  • Sylvandre (Hipparchia fagi)
  • Sylvandre helvète (Hipparchia genava)
  • Silène (Brintesia circe)

Les Satyrinae présentent tout d’abord bon nombre d’espèces faciles et communes. En outre, cette sous-famille possède deux difficultés. Il s’agit en effet des Moirés et Sylvandres. Cependant, le site Faune-Auvergne propose un guide pratique permettant de s’initier à ce groupe de papillons. Le site Faune-PACA propose également un visuel instructif sur les Hipparchia sp.

Heliconiinae
  • Tabac d’Espagne (Argynnis paphia)
  • Grand nacré (Argynnis aglaja)
  • Moyen nacré (Argynnis adippe)
  • Chiffre (Argynnis niobe)
  • Petit nacré (Issoria lathonia)
  • Nacré de la ronce (Brenthis daphne)
  • Nacré de la sanguisorbe (Brenthis ino)
  • Nacré de la canneberge (Boloria aquilonaris)
  • Petit collier argenté (Clossiana selene)
  • Grand collier argenté (Clossiana euphrosyne)
  • Nacré porphyrin (Clossiana titania)
  • Petite violette (Clossiana dia)

La sous-famille des nacrés présente des motifs d’ailes en recto typiques, mais l’examen du verso des ailes est obligatoire. En effet, à l’exception du Petit nacré, il n’est pas possible de déterminer précisément un individu posé au sol, ailes dépliées. L’observation et la prise de photos sont donc le plus souvent recommandées. Enfin, le site Faune-Auvergne propose un excellent guide pratique des papillons Nacrés d’Auvergne.

Petit nacré
Petit nacré (Issoria lathonia). Crédits photographiques : Guillaume Calu
Limenitinae
  • Petit sylvain (Limenitis camilla)
  • Grand sylvain (Limenitis populi)
  • Sylvain azuré (Limenitis reducta)

Sous-famille des Nymphalidae, il existe ainsi trois espèces de papillons Limenitinae en Auvergne : le Grand sylvain, le Petit sylvain et le Sylvain azuré. Leurs habitats diffèrent, ainsi que leurs plantes-hôtes (voir fiche résumé). Mais leurs caractéristiques sont également assez faciles à distinguer.

Les ailes postérieures face verso sont tout d’abord assez comparables entre-elles. Le Grand sylvain présente ainsi une belle aire submarginale grise à liseré noir. Les rectos des ailes postérieures possèdent aussi à la fin de l’aire postdiscale des tâches oranges chevronnées intérieur et extérieur de noir. Elles apparaissent aussi sur le verso comme deux lignes de tâches noires sur large bande orange.

Chez le Sylvain azuré et le Petit sylvain, ces tâches oranges en recto des ailes postérieures sont absentes, mais les chevrons demeurent. Le Petit sylvain a donc deux rangées de chevrons noirs en ailes postérieures côté recto qui forment deux lignes de tâches noires en verso. Enfin le Sylvain azuré a une rangée de chevrons noirs en recto et une ligne de tâches noires en verso.

Le petit sylvain a aussi des ailes brunes à cellules blanches en recto, le Sylvain azuré a des ailes bleutées à cellules blanches. Enfin, le Petit sylvain a en aire basale des ailes postérieures face verso une couleur blanche avec petits traits noirs, alors que chez le Sylvain azuré le blanc est immaculé.

Sylvain azuré
Sylvain azuré (Limenitis reducta). Crédits photographiques : Guillaume Calu
Nymphalinae
  • Morio (Nymphalis antiopa)
  • Grande tortue (Nymphalis polychloros)
  • Petite tortue (Aglais urticae)
  • Paon-du-jour (Inachis io)
  • Vulcain (Vanessa atalanta)
  • Belle-Dame (Vanessa cardui)
  • Robert-le-Diable (Polygonia c-album)
  • Carte géographique (Araschnia levana)
  • Mélitée du plantain (Melitaea cinxia)
  • Mélitée noirâtre (Melitaea diamina)
  • Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe)
  • Mélitée orangée (Melitaea didyma)
  • Mélitée du mélampyre (Melitaea athalia)
  • Mélitée des scabieuses (Melitaea parthenoides)
  • Mélitée des linaires (Melitaea dejone)
  • Damier de la succise (Euphydryas aurinia)

Bon nombre de débutants commencent tout d’abord par cette sous-famille. En effet, elle regroupe des espèces communes et faciles comme le Vulcain ou le Paon-du-jour. De plus, il existe quelques ressources sur le web permettant de différencier la Grande tortue de la Petite tortue. Les Nmphalinae sont donc un excellent moyen de débuter les papillons d’Auvergne.

Les papillons migrateurs du genre Vanessa sp. sont également très populaires auprès des photographes nature. La seule difficulté reste donc les Mélitées. Cependant, le site Faune-Auvergne propose un excellent guide pratique des Mélitées d’Auvergne.

Belle-dame
Belle-Dame (Vanessa cardui). Crédits photographiques : Guillaume Calu

Les commentaires sont clos.